Alors que de plus en plus de salariés souffrent d’une mauvaise qualité de vie au travail, pouvant aller jusqu’à l’épuisement et la dépression, le député des Yvelines Benoît Hamon avait remis le sujet au cœur des débats. Le 26 mai, il avait en effet déposé cinq amendements à la loi sur le dialogue social, favorables à la reconnaissance du « burn-out » comme maladie professionnelle. 

Le but est autant d’accorder une reconnaissance aux victimes que de responsabiliser les employeurs en permettant une indemnisation par la branche de la sécurité sociale financée par les entreprises elles-mêmes. Enfin, l’enjeu réside également dans les actions de prévention qui pourraient être mise en place en entreprise. 

Adopté quelques jours plus tard par l’Assemblée nationale, l’article a finalement été supprimé par le Sénat le 8 juin dernier, sous le prétexte des causes multifactorielles de la survenue du burn-out. Un sujet qui n’est pas clos pour autant puisqu’un projet de loi sera prochainement présenté en séance publique dans le cadre de la loi santé. Affaire à suivre de près !