Si l'argent ferait apparemment le bonheur, une étude réalisée par l'Université de Princeton en 2010 posait une limite au salaire maximum contribuant au bien-être du travailleur. En effet, au-delà de 70 000 euros nets par an, le niveau de bonheur lié à l'argent plafonne. C'est déjà beaucoup, direz-vous ! Le salaire influe donc, pour la plupart d'entre nous, sur notre satisfaction globale mais comment influe-t-il sur nos priorités ?

Pour aller plus loin et comprendre les corrélations entre sources de satisfaction au travail et niveau de revenu, Glassdoor, site de recrutement et de recherche d'emploi, a interrogé 615 000 de ses utilisateurs. Il leur a été demandé de trier par niveau d'importance les facteurs suivants : le salaire et les avantages sociaux, les opportunités de carrière, la culture et les valeurs de l’entreprise, la qualité de l’équipe de direction, les perspectives commerciales, l’équilibre travail/vie privée.

Mis en parallèle avec le niveau de revenus des répondants, les résultats démontrent que plus le salaire augmente, moins le salarié prête d'importance à celui-ci ainsi qu'aux avantages sociaux. En revanche, il aurait tendance à accorder plus d'intérêt à la culture et aux valeurs de l'entreprise, à la qualité de la direction et aux opportunités de carrière. Ces trois facteurs sont par ailleurs prioritaires pour la majorité des répondants, et ce indépendamment de leur niveau de salaire.

Pour connaître tous les chiffres de l'étude et l'analyse de Glassdoor, rendez-vous sur leur blog.