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La gentillesse au travail, un facteur de QVT

| 14 novembre 2016
La gentillesse au travail, un facteur de QVT

La gentillesse souffre au quotidien aussi bien dans le privé que dans la vie professionnelle. Être gentil aujourd’hui est trop souvent synonyme de faiblesse. Ne dit-on pas « trop bon, trop c** » ? Trop souvent dévalorisée, la gentillesse mériterait pourtant bien de retrouver ses lettres de noblesse notamment au travail où nous passons l’essentiel de notre temps.

Dans son livre Petit éloge de gentillesse en entreprise, le philosophe Emmanuel Jaffelin nous explique ce qu'est la véritable gentillesse, celle qui n'attend aucun retour sur investissement, et regrette que l’on ne parle pas de gentillesse au travail mais de bienveillance, un mot entouré d’une connotation de hiérarchie (le patron est bienveillant avec des employés mais on entend rarement qu’un employé est bienveillant envers son employeur).

La gentillesse est indifférente et hermétique à toute posture sociale et vient « casser » momentanément l’organigramme

Pourtant, être gentil au travail n’est pas bien compliqué. Il suffit parfois de gestes simples comme tenir la porte à un collègue ou l’aider à boucler un dossier urgent et recevoir un simple merci avec un sourire en retour. Emmanuel Jaffelin propose également de réinventer le management en l’humanisant pour recréer un tissu social et une ambiance conviviale, véritables forces pour des équipes qui doivent travailler ensemble au quotidien. Cela signifie pour un manager d’être à l’écoute de ses collaborateurs, de favoriser les liens au sein de son équipe, de créer une ambiance agréable. Et on connait tous les bénéfices d’avoir des salariés heureux, épanouis dans leur environnement professionnel.

À lire dans Le Monde.

 

 

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