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Le bonheur au travail, encore des efforts à faire

| 13 octobre 2015
Le bonheur au travail, encore des efforts à faire

Un salarié heureux serait deux fois moins malade, six fois moins absent, neuf fois plus loyal… et 31% plus productif. C'est le constat que fait ressortir le documentaire de Martin Meissonnier « Le bonheur au travail », diffusé sur Arte en février dernier. Un constat encourageant qui peine pourtant à être mis en oeuvre au quotidien.

D’un côté, on assiste à une véritable révolution du monde du travail avec l’arrivée des nouvelles générations prêtes à sacrifier la sacrosaint CDI au profit de missions à mi-temps ou en télétravail pour préserver une certaine qualité de vie. Des salariés qui veulent être heureux, trouver un job avec du sens pour le vivre comme un épanouissement. 

De l’autre, on a des entreprises qui ont compris que le management « old school » par le contrôle et l’autorité freinait la croissance et précipitait le départ des talents. À chacune sa recette, comme la suppression de la hiérarchie à la fonderie Favi ou la mise en place d’une « happy culture » chez Kiabi. Ou encore avec des initiatives personnelles comme Laurence Vanhée qui quitte son poste de DRH après un burnout pour celui de « chief Happiness officer » (directrice du bonheur).

Deux postures encourageantes de part et d'autre et pourtant seulement 10% des salariés français se sentent impliqués dans leur travail… Les causes de ce mal-être : le manque de respect et de reconnaissance, les inégalités au travail, une autonomie difficile à obtenir et le niveau de salaire. Entre expériences innovantes et émergence de nouveaux métiers, le magazine Marie Claire nous fait une petite revue du bonheur au travail.

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