Si nous vous avons parlé du burn-out à maintes reprises déjà sur MIEUX, nous n'avons encore jamais abordé ce phénomène moins connu qui précède la crise : le « burn-in ». Le connaître et, mieux encore, apprendre à le déceler avant qu'il ne soit trop tard serait pourtant bénéfique à bien des employés et des entreprises.

Surmenage et présentéisme, tels sont les deux signes avant-coureurs du burn-out, et donc symptomatiques du burn-in. Lorsqu'un employés n'arrive plus à prendre suffisamment de recul pour se rendre compte s'il est ou non en état de travailler, que celui-ci se rend au bureau malgré un état de santé physique et/ou psychologique anormal, c'est qu'il est probablement sur une mauvaise pente… La santé puis la motivation et la productivité vont aller déclinant jusqu'au point de rupture.

Les personnes sujettes au burn-in sont, paradoxalement, bien souvent des employés très (trop) motivés, qui s'investissent dans l'entreprise à s'en rendre malades et se laissent dépassés par la surcharge de travail. Cependant, l'entreprise elle aussi peut contribuer à encourager le burn-in en exacerbant ces comportements à travers l'esprit de compétition ou la valorisation à outrance de la performance.

Managers, attention à ne pas « sur-motiver » vos employés, n'oubliez pas qu'ils sont avant tout des humains et que chacun à ses limites ! Apprenez à déceler les types de personnalités favorables au burn-in et surveillez-les de près même si tout semble aller bien.

Pensez-vous être susceptible de développer le syndrome du burn-in ? En reconnaissez-vous déjà certains signes ? Pour en savoir plus sur les symptômes du burn-in et comment réagir face à cette situation, rendez-vous sur cet article de Phoenix Talents consacré à la question.