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L’entreprise libérée est-elle rentable ?

| 22 février 2017
L’entreprise libérée est-elle rentable ?

La France aime les hiérarchies. Un héritage de l’Ancien Régime sans doute où toute forme de pouvoir représente un symbole fort de réussite sociale. Un fonctionnement pyramidal auquel le système organisationnel des entreprises traditionnelles n’a pas échappé. Aujourd’hui pourtant, il est sérieusement remis en cause par un système plus libre et moins compartimenté, l'entreprise libérée.

Des nouveaux entrepreneurs se laissent tenter et prennent part à l'expérimentation, abattent les frontières entre chefs et collaborateurs et laissent les salariés en autogestion. Ce modèle popularisé par Isaac Getz se construit à l’opposé d’un fonctionnement vertical et se visualise de manière horizontale. Pour preuve, les seuls dirigeants régnant sont désignés par les employés eux-mêmes… et pour une durée limitée !

Adopté par quelques entreprises françaises peu farouches, telles que FAVI, Poult ou encore Chrono Flex, le modèle et son système économique intriguent. Que coûte et que rapporte l’entreprise libérée ?
Une question complexe puisque la définition même de l’entreprise libérée ne se calcule pas qu’en termes de comptabilité. Elle doit également, par exemple, prendre en compte le bien-être des salariés : « L’entreprise libérée ne s’inscrit pas dans une perspective purement comptable. Elle vise aussi à répondre aux besoins de ses salariés de s’autodiriger, plutôt que d’être dirigés ». S’il apparaît idéal à première vue, le modèle est pourtant loin de satisfaire tout le monde, et notamment ceux qui demeurent attachés à une organisation traditionnelle et craignent que donner plus de responsabilités et de pouvoir aux salariés rime avec anarchie.

Pour en savoir plus sur les avantages et limites de l’entreprise libérée, lisez l’article du Monde

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