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Au Japon, on travaille moins pour dépenser plus

| 17 mars 2017
Au Japon, on travaille moins pour dépenser plus

Tous les vendredis, nos actus revêtent un look plus détendu pour fêter l'arrivée du week-end en abordant le management et la QVT en toute légèreté : c'est la Casual Actu !

 

Faites-vous partie de ceux qui ont la bougeotte le vendredi après-midi au bureau ? Ceux qui scrutent avec impatience l’heure sonnant le début du week-end ? Si oui, alors vous trouverez la dernière campagne de communication du gouvernement japonais absolument géniale. Le pays innove et lance son « Premium Friday » hebdomadaire.

Une campagne visant à convaincre les employés de se libérer plus tôt de leur travail, à partir de 15 H, chaque vendredi après-midi. Une tentative de faire un peu moins travailler les salariés… pour les laisser dépenser un peu plus. Et si l’État espère ainsi relancer le pouvoir d’achat des Japonais, il souhaite également limiter l’accumulation d’heures de travail supplémentaires, véritable institution dans le milieu du travail japonais.

« Au Japon, ce n'est pas dans notre culture de prendre de longues vacances », confiait une employée du groupe de boissons Suntory Holdings sur le sujet. De leur côté, les commerces et les marques ont sauté sur l'occasion : l’inscription « Premium Friday » est partout sur les nouvelles enseignes publicitaires.

Parenthèse moins légère : Alors qu’en France certains souhaitent la reconnaissance officielle du burn-out comme « maladie professionnelle », le Japon, lui, tente de limiter (depuis 1989) le « karōshi » : le risque de mort par excès de travail. Si la durée légale du travail au sein de la péninsule est de 40 heures par semaine, le nombre de réclamations de dommages et intérêts à la suite de suicides liés au travail atteint des records. 1 456 demandes ont été enregistrées en un an selon l’Agence de presse Reuters.

Plus d’informations sur le Premium Friday sur le site de l’Express.

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