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Les enjeux de l’espace de travail : les attentes de 6 profils de salariés

| 8 janvier 2016
Les enjeux de l’espace de travail : les attentes de 6 profils de salariés

Comment les salariés français conçoivent-ils la vie au bureau ? C’est la question à laquelle a tenté de répondre le 5e baromètre Actineo-CSA. En effet, la qualité de vie au travail s’organise autour de nombreux critères comme l’aménagement de l’espace de travail, la mobilité, l’ambiance, la localisation… Mais tous les salariés n’ont pas les mêmes priorités : 6 profils de collaborateurs aux attentes et besoins différents ressortent de cette enquête.

 

  • Les « conviviaux »
    Ce premier groupe, le plus nombreux (31 %), est majoritairement composé de femmes, de cadres non-managers et de 36-45 ans. Ils se déplacent davantage à l’intérieur de leur entreprise qu’à l’extérieur où ils fréquentent les lieux conviviaux comme les coins café et les espaces verts. Ils accordent beaucoup d’importance à leur qualité de vie au travail – plus parfois qu’au travail lui-même – définie par leurs relations avec les collègues, l’absence de bruit ainsi que l’aménagement de leur espace de travail.
  • Les « attentistes »
    Ce deuxième groupe (29 %) à la composition similaire au premier, avec plus de membres de l’administration de l’Etat et de personnes ayant plus de 5 ans d’ancienneté, occupent plutôt des bureaux collectifs fermés. Ils comptent des actifs plus sédentaires qui ont peu d’intérêt pour la qualité de vie au travail mais sont plus attentifs à l’intérêt du travail, à sa localisation et au salaire. Pour eux, les rapports entre collègues sont primordiaux : ils ont donc de grandes attentes quant aux espaces de repos et de restauration collective, mais aussi en matière de nuisance sonore et de durée de travail sur écran.
  • Les « privilégiés »
    Ce troisième groupe (14 %) comporte plus d’hommes cette fois, des cadres supérieurs, des membres de fonctions de direction, souvent plus âgés (46 ans et plus) et exerçant dans l’entreprise depuis 5 ans et plus. Ces « privilégiés » ont mis la main sur le graal de l’espace de travail : un bureau individuel fermé. Ils vivent plutôt en Ile-de-France, travaillent dans une entreprise privée et utilisent des véhicules de fonction. Ils travaillent également plusieurs fois par semaine dans des tiers-lieux publics : espaces voyageurs, hôtels ou restaurants. Au sein de leur entreprise, ils fréquentent davantage les salles de réunion fermées, les salles de visioconférence et les auditorium. Les responsabilités et l’intérêt du travail constituent leurs priorités professionnelles et, comme on peut s’y attendre, ils sont plus souvent que les autres satisfaits de leur espace de travail personnel.
  • Les « sédentaires »
    Ce quatrième groupe (10 %) est plus féminisé, plus jeune (26-35 ans) et composé de catégories professionnelles intermédiaires, présents dans l’entreprise depuis peu (3 à 5 ans). Évoluant surtout en open space dans des administrations publiques de tailles intermédiaires (50 à 249 employés), ils n’utilisent que peu les coins café, salles de réunion fermées ou lieux publics. Leur priorité c’est avant tout l’aménagement de leur poste de travail ! L’état de leur mobilier, les rangements dont ils disposent… Autant de points qui impactent leur motivation professionnelle plus que l’intérêt du travail, les relations avec les collègues ou les perspectives d’avenir.
  • Les « co-workers »
    Ce cinquième groupe (9 %) est similaire au précédent : jeunes (26-35 ans) avec une faible ancienneté, souvent cadres de premier niveau dans des administrations publiques de grande taille (plus de 250 employés). Ils occupent plutôt des bureaux collectifs fermés ou des espaces collectifs ouverts. À l’aise aussi bien dans leur entreprise (restaurant, la cafétéria ou salle de sport) qu’à l’extérieur (locaux des clients et tiers-lieux publics ou privés), ils accordent une importance capitale aux espaces de rencontre et à leurs relations au sein de l’entreprise (avec les collègues et les managers). Ils sont également très demandeurs de formations.
  • Les « alter-espaces individualistes »
    Ce dernier groupe (9 %) au nom étrange est composé de jeunes (26-34 ans) cadres de premier niveau travaillant en PME dans l’informatique et les systèmes d’information. Leur bureau ? Ils n’en ont pas ! Habitués des espaces de co-working et de créativité, ils se préoccupent du confort de leur espace de travail mais surtout de sa capacité à répondre à leurs besoins (pouvoir travailler individuellement, se concentrer, circuler, se détendre…) pour assurer une efficacité productive . Les perspectives d’avenir sont le plus important pour eux, bien avant l’intérêt du travail, la qualité de vie ou le niveau de rémunération.

Et vous, quel est votre profil ?

 

 

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