Avec l’arrivée des NTIC, de nouvelles organisations et méthodes de travail se sont développées avec notamment le télétravail. Malgré tout et bien que leurs destins soient liés, les technologies ont évolué beaucoup plus vite que le télétravail. Et en dehors des entreprises du secteur des technologies de l’information qui tirent leur épingle du jeu, peu d’entreprises ont négocié un accord collectif depuis 2005, date de l’Accord National Interprofessionnel sur ce sujet.

Et ce n’est pas l’inscription du télétravail dans le code du travail en 2012 qui va changer la donne. La dernière étude de  l'Obergo – Observatoire du Télétravail, des Conditions de Travail et de l'Ergostressie (ou stress technologique) – montre que seulement 2,7 % des salariés télétravaillent. Une enquête confortée par celle de l’institut Odaxa demandée par le premier ministre). Un chiffre étonnant car il est en totale contradiction avec le rapport Mettling qui parlait de 16 %. Alors peut-être faut-il voir deux sortes de télétravail : celui régit par le nouveau cadre légal et le « télétravail gris » celui des petits arrangements entre employeurs et employés pour une journée ou deux ?

Si la demande de télétravailler émane le plus fréquemment du salarié, les entreprises ne considèrent pourtant pas encore le télétravail comme un enjeu majeur. Découvrez pourquoi dans cet article de Clubic.