Quel que soit votre domaine d’activité et la taille de votre entreprise, optimiser l’avancée des projets est un sujet auquel vous vous confrontez régulièrement. Adopter une méthode de management agile quand on est une PME ou une TPE, peut avoir du sens et être source de performance… à condition de bien choisir la méthode, et d’adopter l’état d’esprit adéquat.

Process contraignants, manque de souplesse et de réactivité vis-à-vis des imprévus : la gestion de projet telle qu’elle est pratiquée dans la majorité des entreprises peut générer des frustrations autant du côté des équipes et de la direction, que du côté des clients.

Loin d’être réservées aux start-up, les méthodes de management agile intéressent de plus en plus les patrons de PME et de TPE. À la clé : une organisation plus souple, donc plus apte à répondre à des besoins et des exigences qui évoluent tout au long de la vie du projet, mais aussi une gestion de projet plus en phase avec les réalités du terrain, qui fait la part belle à la coopération, à la créativité… et la satisfaction client. Tour d’horizon des principales méthodes de management agile et de leurs spécificités.

La méthode Scrum

Sans doute la plus célèbre et la plus utilisée des méthodes agiles, Scrum (« mêlée » en anglais) permet d’optimiser le produit avec des retours réguliers du marché, et de booster la productivité des équipes. Cette méthode de management agile se base sur 3 piliers fondamentaux : transparence, inspection et adaptation.

Elle repose également sur la définition de trois rôles clés : le Scrum Master, le Product Owner, et la Dev Team. Si des réunions d’avancement quotidiennes sont mises en place, les collaborateurs s’auto-organisent pour une meilleure collaboration… avec Scrum on est dans la recherche d’efficacité et l’adaptation permanente !

La méthode Kanban

Souvent accolée à d’autres méthodes (comme Scrum) la méthode Kanban est inspirée du secteur automobile japonais. Elle est particulièrement adaptée à la maintenance corrective ou d’applications en flux.

Il s’agit d’une méthode visuelle – avis aux fans de post-it – qui décompose les tâches en trois catégories (a minima) : « à faire », « en cours », « terminé ». De quoi faciliter l’intégration des informations par les équipes et la visualisation de l’avancée des projets.

Pour coller au mieux aux évolutions du projet et de l’organisation, Kanban ne prévoit pas de rôles en tant que tels, ni de cadre défini, ce qui peut dérouter des équipes habituées aux méthodes non agiles. 

La méthode Lean Startup

Comme son nom l’indique, la méthode Lean Startup a été éprouvée par les startups avant de trouver sa place dans les TPE/PME. Elle est particulièrement adaptée aux entreprises qui se créent, ou qui lancent un nouveau produit.

Avec elle, on est très à l’écoute des retours des futurs clients, ce qui permet de réduire les échecs, de minimiser les coûts, et finalement de commercialiser un produit qui correspond bien aux besoins des utilisateurs. Elle repose sur le «Validated learning» (vérification de la validité des concepts), l’expérimentation scientifique et le design itératif.

La méthode XP (eXtreme Programming)

Avec l’eXtreme programming, on se concentre sur l’essentiel : la réalisation ! Cette méthode repose sur cinq valeurs (communication, simplicité, feedback, courage, respect) et treize pratiques (parmi lesquelles l’intégration du client à l’équipe, des livraisons courtes, le travail en binôme…) qui permettent de mener le projet à bien.

Elle implique un vrai travail de coopération entre le management, les équipes et le client. Avec XP, il faut des équipes autonomes, qui savent communiquer, rester concentrées sur l’objectif et qui sont capables de faire vite et bien.